Harry Potter et l'Enfant maudit : images inédites et critiques élogieuses
La pièce de théâtre acclamée par la presse se révèle davantage à travers de jolis clichés, encore jamais vus, qui nous font découvrir la splendeur des décors.
Difficile de trouver de mauvaises critiques dans ce torrent d'éloges. Et ce ne sont même pas les fans qui parlent. Libérée de l'embargo qui préservait le secret d'Harry Potter et l'Enfant maudit, la presse anglo-saxonne publie compliment sur compliment depuis ce mardi matin. Ces louanges ont été allègrement relayées sur le compteTwitter de la pièce qui a, pour l'occasion, publié une dizaine de photos inédites. Suite des aventures d'Harry, Ron et Hermione, le spectacle à guichets fermés, joué au Palace Theater de Londres, se devait d'être magique. Il a bluffé la critique, désormais convaincue que l'univers de J. K. Rowling est fait pour la scène. Bien plus que toutes les autres adaptations loufoques lancées à Broadway.
Les tours de magie ont l'air... vraiment magiques.
« Alors qu'un bon nombre de fans de Potter auraient préféré un nouveau film ou un livre, cette histoire est faite pour les planches », écrit Time magazine. « Elle est différente des livres et des adaptations sur grand écran », renchérit le site spécialisé The Stage, évoquant une pièce « tour à tour enjouée, passionnante, dérangeante, poignante et puissante ». « Le théâtre s'avère un médium bien plus adapté que le cinéma. Au théâtre, les tours de magie ont l'air... vraiment magiques », assure The Hollywood Reporter.
Un exploit théâtral
« La scène est dominée par des arches victoriennes gothiques qui font plus penser à St Pancras qu'à King's Cross, et par l'utilisation brillante de valises et d'escaliers mobiles », explique The Guardian. « La fuite sur le toît d'un train en marche, géniale, est suggérée par une rangée de bagages, et la séparation entre Albus et Scorpius [fils respectifs de Harry et de Drago Malefoy] par des volées de marches qui bougent aussi agilement que Fred Astaire. »
Les vrais hiboux ont été remplacés par des animaux factices, mais les baguettes magiques, les bibliothèques, les costumes et les terribles Détraqueurs – spectres flottant dans les airs – créent une ambiance jamais vue au théâtre. « C'est bien plus qu'un spectacle fait pour les fans, c'est vraiment une production qui change la donne et un exploit théâtral en soi », conclut The Stage.
Des interprétations solides mais perfectibles
Le casting de L'Enfant maudit évolue en harmonie au milieu de ces décors magiques. « Les acteurs ne sont pas éclipsés par la mise en scène, leurs interprétations sont solides », poursuit The Guardian. La palme est attribuée au petit Scorpius (Anthony Boyle), « merveilleusement excentrique », et son ami Albus (Sam Clemmett) qui portent l'intrigue et partagent une relation très forte. Alors qu'Harry Potter, adulte, joue les papas tourmentés, Ron, lui, est toujours le boute-en-train de service. Hermione (Noma Dumezweni) retrouve la rigueur d'Emma Watson, « mais le script a oublié la passion et la curiosité de l'héroïne », regrette néanmoins Entertainment Weekly, qui juge l'interprétation de ce nouveau casting « perfectible », s'il compte égaler leurs prédécesseurs.
Vu les premières critiques dithyrambiques, la pièce devrait vite déménager à Broadway et – on l'espère – être jouée dans toute l'Europe. Et à quand une adaptation sur grand écran ? Le livre tiré du spectacle sortira le 14 octobre chez nous (le 31 juillet pour les Anglo-Saxons). Les studios Warner Bros ont déjà mis une option sur ce nouvel ouvrage pour un éventuel film. Juste au cas où.
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